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En Nouvelle-Zélande
24 octobre 2011

Une journée historique !

P1080856

Les rues sont calmes à 10h du matin, le ciel est gris, le soleil a peur... dehors tout le monde n'est pas encore en noir que je porte déjà le maillot et le béret.
Je retrouve l'auberge de français, à peine réveillés, les gens prennent petit à petit conscience de l'importance de la journée.
Le temps d'un barbecue le midi, puis d'un atelier peinture, les tenues bleues et blanches pointent le bout de leur nez, les visages sont colorés et l'excitation monte au sein du clan français, notamment lorsque passent quelques supporters blacks devant l'auberge.
Vers 17h, il est temps de partir, depuis K Road, proche du stade et de redescendre vers le centre ville, c'est à dire faire le sens inverse du "fan trail" qui est le parcours entre centre ville et stade.
C'est donc face à une réelle marée noire que nous faisons fasse, avec courage et vaillance, nous chantons encore et encore descendant chaque mètre, laissant les supporters blacks, eux, sans voix.
L'arrivée en haut de queen street permet de mesurer l'ampleur du phénomène "black", et le patriotisme qui anime chaqu'un des 4 millions de néo-zélandais.(enfin 3 millions parce que 25% de la population est asiatique et n'y connais donc rien en rugby.) c'est bien une rue toute de noire vêtue que nous arpentons, toujours serrer, toujours chantant, fiers de nos couleurs.
Puis le temps de trouver un bar, je pars avec David, et nous allons tels deux siamois marcher le long du port, toujours ensemble brandissant le drapeau français.
J'a eu l'impression que nous étions comme des stars, arrêtés tout les 5 mètres pour se faire prendre en photo, subir quelques pics de la part de "trop" fervents supporters et quelques soutiens de certains îliens.
On se rend vite compte qu'ici, le rugby est plus qu'une passion, et que les supporters sont pour certains très aigris et d'autre peuvent entrer dans la violence gratuite.

Enfin les hymnes, en minorité dans un bar, nous nous mettons tous bras-dessus bras-dessous, liés comme les bleus (en blanc), et chantons plus fort à 30, que les 200 néo-Z présents lors de leur hymne.

Le match est serré, on entend chanter qu’en français, la défaite est dure à supporter pour notre petits clan de gaulois, les noirs exultent, et Auckland ne dormi pas cette nuit là.

Le lendemain le réveil est très difficile dans le backpack, les yeux qui ont pleuré dans la nuit ont du mal à s’ouvrir, un petit tour au centre ville permet de voir l’ovation et l’engouement du public pour leurs idoles.
Une fois encore, la réserve est de mise…

 

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Commentaires
C
En Angleterre, on va montrer au monde du rugby qui sont les Français, et de quoi ils sont fait<br /> <br /> Comment va ? prend soin de toi, nous t'embrassons fort, Claire, Romain et Cati
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